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Les forêts princières dans le comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles, 2024, 256 p.
Nouveauté

Les forêts princières dans le comté de Bourgogne aux XIVe et XVe siècles, 2024, 256 p. -

Membre du Saint-Empire romain germanique depuis 1032, le comté de Bourgogne fut rattaché au duché d'outre-Saône de 1330 à 1361 et de 1384 à 1477. Cette double union bourguignonne se traduisit, entre autres, par la création d'un office (la gruerie) chargé des eaux et forêts princières. L'institution et les eaux ayant donné lieu à la publication de deux ouvrages spécifiques, ce troisième volume termine le triptyque décrivant un aspect important du domaine comtal. La principale caractéristique de la sylve princière était l'absence de résineux. L'exploitation des chartes de franchises, de la comptabilité de la gruerie et d'une remarquable série de terriers (1454-1476) permet une étude précise des feuillus. Leur description nécessite la localisation des forêts par châtellenie, l'évaluation parfois de leur superficie, et l'analyse des peuplements. Quatre essences l'emportèrent sur les autres: chênes, hêtres, pommiers et poiriers. Cette approche est complétée par le statut juridique des bois. Utilisant ces derniers, les princes et Marguerite de France donnèrent des arbres, en vendirent pour diverses raisons. Mais leurs forêts formèrent aussi une réserve de combustible (les salines de Salins étant les principales consommatrices). Quant aux animaux sauvages, ils furent chassés, seuls les porcs donnèrent lieu à la «paisson», source importante du «pesnaige» (redevance). Pendant toute la période, la protection des forêts se traduisit par un personnel et une justice efficaces. Les «mesusants» (délinquants) comparurent devant des juges dans le cadre des «jours» pour être condamnés à des amendes. Peut-on parler de sylviculture?
Référence : 56677. Français
94,00 €
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