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Epuisé

ÉPUISÉ - Les guerres nomades : Mongols, Huns, Vikings..., Ve-XIIIe siècle, (coll. Atlas des guerres), 2005, 224 p. -

D'où vient le “ paradoxe militaire ” des peuples nomades, bien souvent supérieurs aux armées d'États puissants ? Leur mobilité est sans doute la clé de cet art de la guerre unique. Elle leur permettait de surprendre l'ennemi ou d'encercler un adversaire subitement, et de se replier avec la même célérité. Huns, Turcs et Mongols disposaient d'un environnement propice à une fuite rapide : les grandes steppes d'Europe orientale et d'Asie ; les Arabes avaient les déserts dans lesquels eux seuls étaient capables de s'orienter et de survivre ; les Vikings, quant à eux, régnaient en maîtres sur la mer. Maîtrise des territoires sauvages, endurance et résistance aux conditions extrêmes, les hommes et les chevaux de ces régions survivaient là où succombaient soldats et montures des contrées plus favorisées. Par ailleurs, les périls de la vie errante et l'absence de tout pouvoir institutionnalisé impose à chacun la nécessité, à tout moment, de prendre les armes pour défendre les siens. Si les nomades étaient globalement très inférieurs en nombre aux sédentaires, la proportion de ceux qui étaient mobilisés pour les opérations militaires était infiniment plus élevée.Enfin, beaucoup de nomades amèneront avec eux des méthodes de combat spécifiques et, en premier lieu, le tir à l'arc monté, la plus redoutable technique de guerre jusqu'à l'arrivée de la poudre. Si la plupart de ces peuplades passe son temps à guerroyer entre elles, ces luttes intestines cessent à l'avènement de chefs prestigieux comme Attila ou Gengis Khan, ou lorsqu'une idéologie, l'islam par exemple, rassemble les factions belligérantes. Ces formidables réserves d'énergie militaire déferlent alors sur le monde extérieur.
Référence : 30381. Français Retour
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