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Faux – contrefaçons – imitations, (actes 4e coll. int. du Groupe suisse pour l'étude des trouvailles monétaires, Martigny, Suisse 2002), 2004, 288 p., 17 pl. -

A l'époque romaine, fausse monnaie et imitation ont constitué des éléments inhérents à la circulation monétaire. Ces productions - monnayage de nécessité, véritable faux monnayage ou combinaison des deux - s'expliquent par des pénuries temporaires de certaines dénominations et par la nécessité de maintenir le commerce quotidien. Les découvertes exceptionnelles de monnaies et d'objets relatifs au faux monnayage ont permis de restituer les techniques de fabrication des flans monétaires, de réalisation des argentures et d'opérations de coulage. Les études concernant l'époque médiévale nuancent la perception que l'on a de l'imitation. La monnaie est mauvaise et fausse pour les imités alors que les imitateurs ne se cachent généralement pas de leurs pratiques. Les monnayages imités sont surtout ceux qui jouissent d'une grande popularité et qui sont largement diffusés en dehors des frontières régionales, comme par exemple le florin de Florence. Aux XVIIe-XVIIIe siècles, on parle de faux monnayage professionnel. Il apparaît à l'occasion de crises monétaires, durant lesquelles la différence entre la valeur des espèces et leur cours, décidée par les gouvernements, procure un bénéfice. Tel a été le cas en Suisse lors de la crise de 1622 et en France à la fin du règne de Louis XIV. Deux études présentent le parcours de faux-monnayeurs qui ont œuvre entre le Corps helvétique et le Royaume français.
Référence : 29984. Français, Allemand
83,50 €
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