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Dossiers d'Archéologie n°431, Septembre-Octobre 2025. Île de Pâques : art, culture et environnement.
L'île de Pâques doit son nom à sa « découverte » par un navigateur hollandais le jour de Pâques 1722. C'est en vain que les voyageurs des XVIIIe et XIXe siècles tentèrent de connaître le nom originel de cette île isolée dans le Sud-Est du Pacifique. Vers le milieu du XIXe siècle, des marins polynésiens, engagés sur des baleiniers et découvrant l'île de Pâques, la désignèrent sous le nom Rapa Nui (la « Grande Rapa »), en comparaison avec l'île d'Oparo dans l'archipel des Australes, également appelée Rapa, mais de dimensions assez réduites. Le nom de Rapa Nui fut assez rapidement adopté par les habitants de l'île de Pâques. Certains puristes occidentaux répugnent à ce qu'on dise encore « île de Pâques », terme à l'acception trop coloniale. Mais les mêmes, obnubilés par Rapa Nui et ses grandes statues, ignorent totalement qu'Aotearoa est le nom polynésien de la Nouvelle-Zélande ou que Te Henua Enata est un de ceux qui désignent les Marquises. On laissera évidemment le choix aux Polynésiens qui usent des deux noms, Rapa Nui et Isla de Pascua, selon qu'ils s'expriment en rapanui ou en castillan. Petit état des lieux, dans ce numéro, des recherches archéologiques les plus récentes, à la découverte de cette île immensément isolée et aride dont les habitants ne firent pas qu'ériger les célèbres moai : ils inventèrent un système d'écriture, surent enrichir la terre pour la cultiver, trouver des ressources en eau douce et s'adapter à de multiples changements climatiques et environnementaux...
Référence : 58084.
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