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25, 2017. La présence impériale dans la Rome tardo-antique, 504 p.

Antiquité Tardive 25, 2017. La présence impériale dans la Rome tardo-antique, 504 p.

Le numéro 25 de la Revue correspondant à l'année 2017 contient un dossier sur la présence impériale à Rome dans l'Antiquité tardive. La présence réaffirmée du Prince dans la Ville avait été l'un des éléments de la légitimation du pouvoir d'Octave-Auguste face aux intentions réelles ou fantasmées prêtées à César de s'installer à Ilion et à Marc Antoine de s'établir à Alexandrie. Les empereurs du Haut Empire passèrent l'essentiel de leur temps dans leur capitale, devenue de marbre, pour s'occuper du Peuple-Roi et lui fournir pain et jeux. Il y eut bien entendu quelques exceptions, lorsque l'empereur allait dans les provinces, pour les organiser (Auguste dans les Espagnes et les Gaules), y trouver une gloire nouvelle (Néron en Achaïe) ou pour les visiter (Hadrien). De même les séjours sur le front et les déplacements impériaux qui y étaient liés ont pu éloigner les empereurs (Domitien, Trajan, Marc Aurèle, Septime Sévère, Caracalla) de Rome. Mais ils revenaient toujours durablement au centre de l'Empire. Les choses sont devenues plus complexes ensuite, avec les guerres fréquentes de la crise du IIIe siècle, l'installation des empereurs dans des résidences plus proches des frontières (Milan et Trèves), ou ensuite plus sûres (Ravenne), et bien entendu la création d'une nouvelle capitale à Constantinople. Toutefois, l'existence constante d'un empereur en Occident, le prestige intact de Rome et de son Sénat dont le rôle politique fut renforcé par Constantin et le rôle symbolique de la Ville pour la justification du pouvoir expliquent que les relations entre l'empereur et sa capitale soient restées très fortes durant l'Antiquité tardive. C'est ce qu'explore sur la longue durée, du IIe au VIIe siècle, ce dossier proposé par Meaghan McEvoy, Muriel Moser et Simon Corcoran. On y trouvera traités les aspects politiques (Jonathan J. Arnold, Simon, Corcoran, Caillan Davenport, Meaghan McEvoy, Muriel Moser, Michele Renée-Salzman), dynastiques (Julia Hillner), administratifs (Luca Loschiavo, Silvia Orlandi), matériels - monumentaux, iconographiques et monétaires - (Robert Coastes-Stephens), Gregor Kalas, Markus Löx, Peter Franz Mittag, Ulrike Wulf-Rheidt) dont la combinaison permet d'accroître nos connaissances et de renouveler les perspectives sur les thèmes de la présence réelle ou symbolique, en cas d'absence, de l'empereur dans la Ville. Ce dossier est accompagné de varia qui méritent parfaitement leur nom par leur diversité thématique, chronologique et géographique, qui nous emmène fort loin de Rome à travers tout l'espace impérial et post-impérial. Pour l'Occident, nous avons une contribution sur les débats augustiniens contre les donatistes (María Victoria Escribano Paño); deux articles sur l'Espagne wisigothique avec une analyse d'archives monastiques (Guillermo Tomás Faci) et une étude isidorienne (David Lloyd Dusenbury); une nouvelle analyse des mosaïques de l'amphithéâtre de Durrës (Elisabetta Neri); et une réflexion sur la vocation dans la Gaule mérovingienne (Michel Fauquier). Pour l'Orient, nous disposons d'une analyse géographique et économique des paysages sacrés insulaires (Athanasios K. Vionis et Giorgos Papantoniou) et d'une réflexion sur un palais omeyyade en Syrie (Alexandra Uscatescu). Les deux chroniques de ce numéro relèvent de l'histoire de l'art: Javier Arce et Gisela Ripoll reviennent sur le dossier discuté du mausolée de Centcelles, tandis que Balint Laszlo Toth analyse les colliers d'orfèvrerie suédois du temps des grandes migrations.
Référence : 49934. Français, Espagnol, Anglais
95,00 €
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