L'Aqueduc de Nîmes et le Pont du Gard. Archéologie, Géosystème, Histoire, 1991, rééd. 2000, 512 p., 246 fig., 18 pl. couleur, 17 cartes h.t., rel. -

Les auteurs étudient l'aqueduc sur tous les tronçons de son circuit comme un élément évidemment tributaire des données géologiques et géographiques de la région qu'il traverse, mais aussi comme un système capable à son tour de modifier ces données sur le long terme. La création romaine n'est pas seulement analysée ici comme un objet isolé, refermé sur lui-même et justiciable quant à sa construction et à son fonctionnement d'observations purement techniques, mais comme la composante active et largement évolutive d'un "géosystème" dont il importe d'étudier les effets à chacune des phases de la vie du monument.